lundi 24 mars 2025

Incompatibles

   On m'a demandé parfois, au cours de ma vie, quel genre de personnes j'aimais ; et celles que je détestais...  J'ai toujours répondu qu'aimer ou détester étaient les deux facettes d'une même pièce ; qu'il n'y avait aucune différence entre amour et haine puisque cela était émotion, sentiment, qui nous poussait à réagir...

   Toutefois il y a des personnes que je trouve répulsives. Ces personnes sont effrayantes par leur conditionnement, leur endoctrinement, leur foi aveugle. Elles sont capables de mentir effrontément, de fabuler, de mystifier la réalité sans sourciller. Ces personnes sont cirrhosées au concept d'amour ; à un stade où l'on ne peut éveiller leur esprit critique. Leur empathie, leur écoute n'est plus, elles sont au dernier stade de la putréfaction, où elles sirotent un infect sirop qui colle sur la langue, un sirop insipide et indigeste...

   Elles me font penser à ces terroristes qui attentent à leur environnement dans d'effroyables carnages, emportant avec eux indistinctement tout ce qui est à proximité. Elles ne jurent que par leur vérité et adulent un concept qui n'est que le fruit de leur perversion. Je ne ressens rien pour ces gens-là, ils font partie d'un monde tellement différent et lointain qu'il ne peut y avoir de communication entre eux et moi.

   Jadis, j'ai pris sur moi d'essayer de saisir leur motivation, en supportant bon gré mal gré leurs répugnantes convictions... Quel mal m'en prit ! Leur entêtement à refuser de concevoir un avis divergent au leur est une porte scellée.

   Je n'éprouve rien pour ces personnes. A mes yeux, elles ont autant de signification qu'un vent violent à la surface de la planète Mars... Elles ne sont qu'une vague représentation éthérée, sans aucune valeur existentielle.

   Comme quoi, nous sommes tous sur la même planète, mais pas tous dans le même monde...

 

vendredi 28 février 2025

La cage

    Je viens de voir un film éprouvant pour moi dans lequel une phrase de rien du tout m'a fait perdre pied. Une phrase du genre : "il n'y a pas de solidarité dans les foyers de l'enfance." Je confirme en tant que témoin...

   Il n' y a que les gens de l'extérieur qui pensent que même là, la solidarité se manifeste. Ces gens que j'ai toujours nommés : "les Autres". On a beau regarder la cage de l'extérieur et spéculer autant que l'on veut, on ne sait rien et on ne comprend rien de ce qu'est la cage ; tant qu'on n'y a pas mis les pieds et resté. N'en déplaisent "aux Autres", bien pensants et possédant soi-disant le "savoir"...

   C'est dans la cage qu'on prend la mesure de la violence, des menaces, des sommations, des coups, des abus, des humiliations, de la terreur et de la résilience... C'est dans la cage que l'on apprend la faim, les privations, les sanctions, les cris, le goût du sang, les frustrations et l'absence de liberté...

   La solidarité ? Rire amer... Dans la cage, chaque créature n'écoute que son instinct de survie. Sa mémoire animale : choisissant entre attaque, défense ou fuite. Il n'y aucune autre option. Solidarité ? Voilà un concept "hors sol" issu de créatures qui se paissent dans l'opulence, la sécurité. Cette idée est même contextuellement un mépris, une antipathie totale envers ce qui se passe dans la cage.

    Les foyers de l'enfance ont malheureusement leur triste rôle à jouer : celui de donner conscience du statut d'animaux à ceux qui sont dans la cage. Ces derniers devront alors soit se tourner définitivement vers leur côté animal, soit s'adapter en mimant les humains...

   Ne leur parlez surtout pas de solidarité !

 



jeudi 13 février 2025

Lucie Pisa

 

    Le gouvernement français, via le C.N.R.S. et une entreprise franco-française, ont créés une Intelligence Artificielle nationale, vouée à être incorporée à l’Éducation Nationale pour l’année de 2025…

   Les Français sont fiers d’apprendre qu’une partie de leurs impôts est dédiée à l’enseignement et à la connaissance universelle franco-française.

   Lucie, en hommage à la première homo-sapiens, a donc été mis en ligne en janvier de cette année afin de nous démontrer l’avancée et la puissance nationale à rivaliser avec les géants Américains et Russes…

   Nous devons nous rappeler toutefois que nous avons un panneau de signalisation qui limite notre vitesse d’évolution sur le bord de la route… (Pour rappel, ces panneaux indiquent la vitesse maximum à ne pas dépasser ; et non pas la vitesse minimum à laquelle on doit rouler… Clin d’oeil aux benêts que je croise sur la route ! ) Ce panneau, en l’occurrence, est le classement PISA qui détermine notre place mondiale de notre système éducatif…

   Lucie est donc représentative de ce niveau d’acquisition. Lucie une blonde de type caucasien, agréable à regarder et tellement drôle ! Mais le charisme fait-il tout ? Le charisme fait-il la différence parmi les concurrents qui composent l’ Intelligence Artificielle ?…

   Le seul charisme a t’il sa place dans l’Éducation Nationale comme soutien pédagogique pour les générations à venir ?

   D’autres I.A. ont bafouées à leurs lancements, quelques bugs qui n’ont pas échappés à la critique humaine ; ce qui fait partie de l’apprentissage. Toutefois, ces I.A. avaient déjà été éprouvées pendant des mois avant d’être accessibles.

   Lucie a été poussée dans la rue en jupe courte et chemisier en pleine matinée hivernale. Cela expliquerait que cette jolie blonde a bafoué sur des questions de niveau école primaire, ne sachant pas faire un calcul proposé en CM2, de faire des anachronismes aberrants ou de se prendre pour un dictateur…

   A sa décharge, n’avez-vous jamais essayé de sortir dans le froid avec des vêtements d’été ?

   En tout cas, Lucie n’a pas laissé le monde indifférent. Elle a fait rire la planète, stupéfait la plupart, elle a été la cible de quolibets et de railleries… Mais quel charme !

   Je suis persuadé que Lucie maudit ses concepteurs de ne pas lui avoir laissé le temps de s’habiller décemment… Après, pour attirer les regards, il n’y a pas trente-six manières de procéder… au diable si l’on verse dans le crétinisme.

   Alors, pour ceux qui bossent sur Lucie à nos frais : prenez le temps de tester votre produit au lieu de parader fièrement dans votre incompétence au nom du cahier des charges et de vos annonces « blinblin »...

 


 

samedi 21 décembre 2024

"Non, c'était une épée dans un pré"


    Al'école, on m'avait présenté Jeanne d'Arc, héroïne française, vierge et grandiose de foi... A cet âge là, je sentais la narration comme nauséabonde, mensongère, tellement trafiquée qu'elle puait les pets de bénitiers...

   Plus tard, mes lectures diverses ont révélées des aspects aussi bien politiques qu' individuels de la Jeanne, que le "roman national" avait écarté d'office ; mon ressentis d'antan n'était pas un pur délire d'un enfant rebelle.

   J'aime cette version du film de Luc Besson "Jeanne d'Arc". Et cet extrait est la parfaite représentation de l'impact du dogmatisme religieux sur les gens qui ne sont pas capable d'esprit critique... N'en déplaise aux inconditionnels du roman national, Jeanne d'Arc n'est à mes yeux que la parfaite imbécile nationale.


  

samedi 16 novembre 2024

n°12

 

                                                                         Image Google.


Les bras grands ouverts

L'esprit libre comme l'air

La flèche s'élance.


dimanche 25 août 2024

vendredi 28 juin 2024

lundi 17 juin 2024

Education = dressage

 

   Par provocation et aussi par réflexion je vais faire un amalgame qui va à l’encontre du consensus admit dans notre société : l’éducation n’est qu’un dressage déguisé !

   Je vous imagine déjà en train de bondir dans votre siège, les yeux révulsés et la colère grondante dans vos entrailles : mais quel ignoble personnage pourrait-il affirmer pareille chose ?!

   Je vais être pour vous cet ignoble personnage…

   Je vais d’abord m’appuyer sur notre culture commune. Pour l’exemple, et à titre exceptionnel, je vais prendre la référence dont la plupart des Français se targuent : nous sommes de culture judéo-chrétienne ! Je vous épargnerai mon point de vue qui diffère diamétralement de cette affirmation...

   Donc, si notre culture est judéo-chrétienne, l’éducation de nos chérubins n’est rien qu’un « dressage » ; ce qui met au même niveau l’enfant et l’animal. Qu’est-ce qui me permet d’affirmer cela ? Eh bien : notre religion !

   Prenez cette bible que les convaincus édifient comme le livre de « la vérité vraie » (allez savoir pourquoi il y aurait une vérité fausse !)… Ouvrez ce foutu livre et prenez le chapitre des sagesses, celles nommées : Proverbes. Je vais même pointer les lignes qui clament ce que j’appelle un dressage : Pr 13.24, Pr 15.5, Pr 15.10, Pr 15.32, Pr 19,18, Pr 19.29, Pr 20.30, Pr 22.15, Pr 23.13, Pr 23.14, Pr 29.15, Pr 29.17, Pr 29.19…

   Que cela nous raconte t’il ? Simplement que pour éduquer un enfant, il faut le corriger sévèrement en le tabassant (en veillant à ne pas le tuer, quand même), afin de lui révéler l’amour filial ! En le corrigeant vous lui ouvrez les yeux sur l’intelligence et la vérité ; et plus il faute par l’incompréhension de l’éducation, plus vous frappez fort...

   Quel rapport avec le dressage d’un animal, me demanderez vous ?

   Lorsqu’on dresse un animal on le rudoie, on le stresse, on lui fait peur, on le choque agressivement, de manière orale et physique.

   L’animal, de son côté, soumet sa progéniture physiquement en le blessant superficiellement, et usant des codes comportementaux de l’espèce ; dans les deux cas, le jeune organisme apprend par mimétisme.

   Le dogmatisme religieux, puisqu’il est la référence de notre récente culture, nous dédouane de toute responsabilité puisqu’il affirme que c’est pour le « bien » de l’enfant lorsqu’on en vient aux châtiments ; mieux : il nous affirme que la responsabilité du châtiment incombe à l’enfant ! C’est pas du pur génie pervers, ça ?

   Ainsi donc, la plupart des gens se comportent avec l’enfant comme ils se comportent avec l’animal. Voyez-vous où je veux en venir ? Eduquer un enfant c’est le dresser à se comporter justement. Le « dressage », l’« éducation », sont donc un tuteur pour « élever un plant de manière droite »… Suffit d’écouter l’adulte qui « rectifie » la progéniture (humaine ou animale) : il faut bien lui faire comprendre ce qui est bon du mauvais, et qu’il comprenne qui commande dans le groupe !

   Pour vous rassurer, je rectifierai l’affirmation qu’il ne s’agit que de culture et de religion dogmatique. Le raccourci était facile. Ailleurs aussi, sans religion belliqueuse et provocatrice, les sociétés humaines tabassent leurs enfants…

   L’humain étant une autre forme animale, nous n’avons que créé un autre mot que « dressage » par un mot plus joli phonétiquement, tout en dégradant le processus animal et en agissant bien plus vicieusement...

   Je me suis permis de prendre la bible en référence pour inculper le statut humain ; car pour les animaux tout comportementaliste animal vous dira : qu’il ne faut jamais, jamais, frapper un animal avec la main, qu’il est inutile de lui infliger de la douleur pour l’éduquer !

   Etre humain n’est pas forcément un statut enviable…



(Photo libre de droit sur Freepix)

Incompatibles

   On m'a demandé parfois, au cours de ma vie, quel genre de personnes j'aimais ; et celles que je détestais...  J'ai toujours r...